[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les apprentis coiffeurs au service des Restos du CœurInciter les jeunes en formation dans leur établissement à se montrer des citoyens responsables et solidaires est une orientation prioritaire manifestée, depuis plusieurs années, sous l’impulsion du proviseur Dominique Lecoq, par l’ensemble du corps enseignant du lycée/centre de formation des apprentis Charles Privat.
La dernière en date est cette convention qui vient d’être signée avec les responsables des Restos du coeur arlésiens afin que les bénéficiaires de l’association puissent être coiffés régulièrement, et gratuitement, par les apprentis coiffeurs en formation. Ils sont quatre en première année, garçons et filles, à exprimer la surprise heureuse qu’ils ont à participer à cette action qui les valorise et dont ils sont récompensés par le sourire éclatant de leurs clientes. « C’est vraiment sympa de les voir se regarder dans la glace, ravis, après avoir été coiffés. Nous sommes vraiment heureux de participer à cette démarche ! »
La coordinatrice pédagogique, Aurélie Badar reconnaît : « Nous voulons travailler avec les jeunes sur le sens de l’engagement, faire vivre ces valeurs citoyennes auxquelles nous sommes attachés et les aider à s’ouvrir vers l’extérieur, à prendre conscience du monde qui les entoure et du rôle qu’ils peuvent y tenir… »
Quant aux responsables des Restos qui ont, lundi dernier, signé la convention, Judith Bogliolo en tête, ils sont ravis : « Nous leur aurions proposé ce service, mais le cadre était loin d’être aussi élégant et confortable, un vrai salon de coiffure parfaitement équipé ! »
Dorénavant les Restos pourront distribuer 4 forfaits coiffure gratuits par semaine sous réserve que la bénéficiaire prenne rendez-vous longtemps à l’avance, car les coiffeurs de Privat travaillent aussi, sur rendez-vous, à titre onéreux cette fois, pour une clientèle privée.
Une démarche qui vient compléter un autre volet de cette responsabilisation des élèves qui consiste à leur faire comprendre l’utilité d’avoir une attitude correcte en classe et la nécessité d’exécuter le travail qu’on leur demande, en effectuant leur « peine », préventive ou punitive, au sein d’une association caritative qui vient en aide aux plus faibles et aux plus démunis de la société.
Ici, c’est avec le Secours populaire que l’accord a été conclu. Cette mesure qui vient compléter l’arsenal de lutte contre le décrochage scolaire mis en place au lycée/CFA Charles Privat par Lyliane Denante doit être acceptée par le jeune et sa famille et être exécutée dans les meilleures conditions pour que le service soit réellement rendu. Les jeunes, pour la plupart s’en montre le plus souvent tout à fait dignes et se disent fiers d’avoir été utiles.
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