Greta Thunberg participe ce vendredi à une grande marche à Madrid afin de faire pression sur les participants de la COP25.
COP25 - Enfin là. C’est sous le crépitement des flashs que la suédoise Greta Thunberg est arrivée ce vendredi 6 décembre à Madrid, à l’occasion de la COP25.
Partie en voilier vers le continent américain pour assister au sommet de l’Onu sur le climat à New York en septembre et à la COP prévue au Chili, la jeune activiste de 16 ans, qui ne prend pas l’avion, a dû faire le chemin inverse en catamaran pour revenir en Europe. À Lisbonne depuis mardi après trois semaines en mer, elle est arrivée à Madrid vers 08H40 en train de nuit.
Sur son compte Twitter, Greta Thunberg a partagé ce moment avec une pointe d’humour en indiquant qu’elle avait “réussi à arriver discrètement à Madrid ce matin”. “Je ne pense pas que quelqu’un m’ait vue... Enfin, c’est super d’être en Espagne”, a-t-elle ajouté.
Greta Thunberg doit participer dans la journée à une grand marche pour le climat, où des milliers de personnes sont attendues afin de faire ainsi pression sur la COP25. La jeune activiste donnera une conférence de presse avant le départ.
Sous le mot d’ordre “le monde s’est réveillé face à l’urgence climatique”, la marche madrilène pour le climat démarrera à 18H00 (17H00 GMT) devant la gare d’Atocha. Dans un manifeste, les associations organisant la marche ont adressé un message clair aux signataires de l’accord de Paris: “Nous retournons dans la rue (...) pour demander des mesures réelles et ambitieuses aux responsables politiques du monde entier réunis à la COP” et pour qu’ils reconnaissent “que l’ambition insuffisante de leurs accords va mener la planète à un scénario désastreux de réchauffement climatique”.
Après cette marche, les militants de la cause environnementale organisent un sommet social pour le climat qui se tiendra à partir de samedi jusqu’au 13 décembre, dernier jour de la COP25.
Une autre marche est prévue simultanément ce vendredi à Santiago du Chili où devait se tenir la réunion annuelle sur le climat de l’ONU (COP25) avant que le pays ne renonce à l’accueillir en raison d’un mouvement social sans précédent et ne soit remplacé au pied levé par l’Espagne.