Dans notre société moderne

Le monde dans lequel nous vivons actuellement est un monde de rapidité et de consommation. C'est le rendement qui prime, la quantité prévaut sur la qualité. Rendement et consommation se tiennent la main. L'être humain s'est adapté comme il a pu à ces changements rapides dans la société. Il n'y a que quelques dizaines d'années que l'être humain s'émancipe du cocon confortable ou parfois semblable à une prison, que représentait la famille.

L’enfant tout petit, doit apprendre à vivre sans la sécurité d'un environnement stable. Il n'est plus question de rester dans sa maison comme autrefois. Il lui est maintenant demandé de s'adapter alors qu'il n'a que quelques mois, à la vie de la société. L'enfant, autrefois élevé dans sa famille, avait le temps de se sécuriser lors de cet apprentissage si important qui a lieu dans sa prime enfance. Il ne quittait ce cocon familial que vers les quatre et même cinq ans pour aller à l’école. Maintenant dès l'âge de deux ou trois mois il va quitter la sécurité des bras maternels pour se retrouver au mieux avec une nourrice mais souvent dans un groupe de bébés et une atmosphère affective plus impersonnelle. Certes les personnes qui vont alors s'occuper de lui seront des personnes de bonne volonté mais cela ne remplace pas l'amour maternel et paternel. La période si importante du début de la vie pendant laquelle l’enfant prend conscience de son individualité ne pourra pas se faire dans l’atmosphère familial mais il faudra que l’enfant fasse face à beaucoup de changements qui peuvent générer de l’insécurité, voir de l’angoisse et se graver en lui pour l’accompagner durant sa vie d’adulte.

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Dans notre société moderne, l'être humain travaille parce qu'il faut gagner de l'argent. En effet il faut beaucoup d'argent car il y a beaucoup de besoins. Du moins l'être humain le croit, besoin de voitures, besoin de télévisions, besoin de distractions, besoin de vacances, besoin de pratiquer des sports, besoin de vêtements à la mode, etc. Est-ce que c’est mal de vouloir tout cela ? Non bien sûr que non puisque cela existe, chacun d'entre nous y a droit. Mais à quel prix, et tout cela est-il le plus l'important ?

Au sein de ce monde de consommation, froid en apparence, il existe encore beaucoup de belles choses et, actuellement, on peut constater un désir de plus en plus répandu de vérité, c'est-à-dire de vivre plus en conformité avec la nature humaine. Par exemple, sur le net, le nombre de sites qui sont dédiées principalement aux informations positives, est en augmentation. L'être humain, même si maintenant il va mal, il a gardé en lui ce désir d'aimer, ce désir de beauté, ce désir de perfection et aussi le désir de rêver. Il est important de savoir rêver, espérer, imaginer. Il nous est appris maintenant qu'il ne faut pas rêver, nous n'en avons plus le temps. Il nous faut aller vite, pas le temps de s'attarder à imaginer. Alors comme l'homme du plus profond de lui a le besoin d'imaginer, le besoin d'émotions, certains l’exprimeront dans des distractions mais pour d'autres il y aura une recherche intérieure. Dans ce monde de superficialité  apparent, où les religions  semblent, du moins pour certaines, être moins mises en valeur, une spiritualité plus libre fait surface.

Ce monde n'est pas désespéré comme on pourrait le croire. Ce n’est que si l'être humain continue ainsi cette course qu’il ira à une forme d'autodestruction de sa société. Mais si la pensée spirituelle continue à faire son chemin dans notre société, tout peut encore se transformer.

Extrait de l'introduction de "Vivre sa spiritualité au XXIème siècle"

C'est si limpide.

"L’enfant tout petit, doit apprendre à vivre sans la sécurité d'un environnement stable. Il n'est plus question de rester dans sa maison comme autrefois. Il lui est maintenant demandé de s'adapter alors qu'il n'a que quelques mois, à la vie de la société. L'enfant, autrefois élevé dans sa famille, avait le temps de se sécuriser lors de cet apprentissage si important qui a lieu dans sa prime enfance. Il ne quittait ce cocon familial que vers les quatre et même cinq ans pour aller à l’école. Maintenant dès l'âge de deux ou trois mois il va quitter la sécurité des bras maternels pour se retrouver au mieux avec une nourrice mais souvent dans un groupe de bébés et une atmosphère affective plus impersonnelle. Certes les personnes qui vont alors s'occuper de lui seront des personnes de bonne volonté mais cela ne remplace pas l'amour maternel et paternel. La période si importante du début de la vie pendant laquelle l’enfant prend conscience de son individualité ne pourra pas se faire dans l’atmosphère familial mais il faudra que l’enfant fasse face à beaucoup de changements qui peuvent générer de l’insécurité, voir de l’angoisse et se graver en lui pour l’accompagner durant sa vie d’adulte."

Ce passage m'interpelle Mili, car alors que je travaillais en crêche, j'ai fait il y a quelques années un poème sur ce sujet et il rejoint ce que tu écris ...

Du coup ,je l ai recherché pour le re-lire

Coucou Josy, tu me donnes envie de le connaitre ce poème, si tu le veux bien pourrais-tu le partager avec nous ?

heu ...oui Mili ,je veux bien ,mais je vous demanderai toute votre indulgence ,car je ne suis ni poétesse , ni écrivaine lol
De plus,cela date d'une dizaine d'années ...Mais c'est vrai, finalement c'est toujours d'actualité

                                        

                               être un bébé ...aujourd'hui,



On t'arrache à ton lit , alors que tu dormais
Vite on te donne le biberon pour pouvoir te calmer
A la crêche on te dépose comme un paquet
Sans même prendre la peine de t'embrasser
Soudain te voilà dans des bras étrangers
Sans même avoir le temps de bien réaliser

On te place dans un parc avec d'autres petits
Certains sont agressifs, les autres à peine gentils
Tu essaies un sourire pour te faire des amis
Cela n'intéresse personne et bien tant pis
Indifférent, tu suces ton pouce par dépit
C'est la seule solution pour tromper ton ennui

Puis vient l'heure du repas , à  table on t'assoit
Tu as faim, mais on s'occupe d'un autre que toi
Puis quand vient ton tour ,le potage est devenu froid
Tu essais de le dire en élevant la voix
Mais de manifester, tu n'en a pas le droit
De grosses larmes coulent sur ton joli minois

Te voici maintenant dans un lit à barreaux
Tu te dis "quel bonheur de faire un gros dodo "
Mais le petit copain hurle dans son berceau
Lorsqu'enfin il s'arrête , un autre fait l'écho
Tu promène ton regard à travers les carreaux
Tu aperçoit le ciel...dehors , il fait si beau ...

Lorsque le soir descend maman vient te chercher
Tu t'étonnes de la voir toujours aussi pressée
La nounou lui assure: " tout s'est très bien passé"!
En voiture, on t'installe pour faire le trajet
Une fois arrivé , maman te trouve très fatigué
Elle te prend dans ses bras pour aller te coucher

Pauvre enfant qui ne verra pas son papa
Tu dormiras lorsque très tard il rentrera
Un baiser sur ton visage ,il déposera
Il effleurera ta main crispée sur le drap
De son enfant chéri , il ne profite pas
Pourtant le temps perdu ne se rattrape pas ...

D ' Amour, d'Affection ,de Tendresse, tu es sevré
qu'il y a t- il cependant de plus beau qu ' un bébé ?
Il faut faire un choix dans cette société
Argent ? situation ? ou bien ...materniser ?
Dans la balance de la vie ou il faut tout peser
Ecoute ton cœur pour osciller du bon côté...

:renardmerci:  Josy d'avoir partagé ce poème, que d'émotion il transmet, tout l'univers d'un petit qui découvre la vie à notre époque. Même si tu ne te sais pas poète, tu sais transmettre l'essentiel et cela de joli façon. N'est-ce pas de la poésie ? Assurément si et je te dis

Merci Mili.il est vrai que travaillant au contact des bébés j ai ressenti toute leur detresse exprimée au travers de leur comportement

     Josy. C'est un très beau poème.... triste  mais  réel....

et ce manque d'amour,   ce manque de place accordée au petit enfant , explique certainement
 beaucoup de leurs comportements  ados et adultes.

Oui Dania c est exactement ca. L amour c est aussi vital donc ne leur jetons pas la pierre car un mauvais comportement est souvent du a une souffrance de l enfance

Mili pour l'extrait de votre nouveau livre.

Merci Mili et Josy pour vos partages, je suis d'accord avec vous 2.
Je travaille avec des enfants touts petits et maintenant nous accueillons les petits de 2ans et demi qui sont des bébés et les parents les  amènent tous les jours même le samedi car ils bougent trop nous disent ils....

Je comprends de mieux en mieux leurs angoisses...

Les parents, du moins certains, ne savent plus éduquer leurs enfants et préfèrent les mettre dans des structures plutôt que de les garder avec eux. C'est la solution de simplicité mais c'est aussi une fuite. C'est une expérience intéressante Perline que celle que tu vis par ton métier, avec ces jeunes enfants.