Hommages aux arbres

Et si nous partagions au sujet de nos amis les arbres, qu'en dites-vous ? Êtes-vous partants ?

Photo perso prise cet hiver

Détail de la première photo (voir en haut à gauche)

 Mili pour cette idée,  
                                        . Oui je suis d'accord.

Erable  Japonais


Le cyprès de Montezuma à Oaxaca

Le cyprès de Montezuma à Oaxaca (Mexique) est le plus grand au monde: 42 mètres de circonférence !

Merci pour ces photos et de votre participation à ce sujet.
Maryca sais-tu à quoi ou à qui sont dus ces trous ?




Pendant 1 an,un homme a placé une caméra de détection de mouvement quelque part dans les forêts des montagnes des Apennins en Italie et l’a pointé sur un arbre ordinaire.

Mili a écrit:

Maryca sais-tu à quoi ou à qui sont dus ces trous ?

C'est probablement une blessure. En fait j'ai pris ces photos parce que j'y vois des visages : 2 yeux et une bouche.

  Maryca  et Mili pour ces superbes vidéos

Fromager géant à Bangalore, en Inde

Citation :

C'est probablement une blessure. En fait j'ai pris ces photos parce que j'y vois des visages : 2 yeux et une bouche.

Maintenant que tu l'as écrit en regardant la photo je vois pareil.

MerciMaryca et Dania.



Au Bahreïn, découvrez les mystères de l’Arbre de Vie

’Arbre de Vie dans la mythologie

Du haut de ses 10 mètres, l’Arbre de vie pousse au beau milieu d’un désert, sans aucune source d’eau à proximité. Mais il ne s’agit là que d’un seul des nombreux mystères qui entourent cette plante : quel âge a-t-elle ? Pourquoi est-elle la seule végétation à des mètres à la ronde ? Devant tant de mystères, certains ont bien trouvé des explications religieuses : le Shajarat al-Ḥayat serait le dernier vestige du biblique Jardin d’Eden dont il tire d’ailleurs son surnom : « Dieu planta un jardin au pays d’Éden, là-bas vers l’est, pour y mettre l’être humain qu’il avait façonné. […] Il mit au centre du jardin l’arbre de la vie, et l’arbre qui donne la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. » (Génèse) Pour d’autres, cet arbre aurait été béni par Enki, le dieu sumérien des eaux et de la connaissance. D’après la mythologie, un arbre magique s’élève près de la demeure du dieu. Ses racines seraient si profondes qu’elles atteindraient le monde souterrain.

Les scientifiques et l’arbre

A la fin des années 1980, l’étude d’échantillons du tronc a permis d’en savoir plus sur l’âge de cet arbre. Bien que très vieux, le Shajarat al-Ḥayat aurait été planté vers 1583. Autre découverte d’importance, des vestiges de civilisation compris entre 1440 et 1640 ont été trouvés autour de l’Arbre de vie lors de fouilles archéologiques. Des restes de murs ont notamment été trouvés près du tronc ce qui laisserait penser que cet arbre a été planté par l’Homme et qu’il existait à l’origine un puits ou une source pour l’alimenter. Le village aurait été abandonné par ses habitants au cours du 16ème ou 17ème siècle, laissant alors tout le loisir au petit arbuste de s’étendre jusqu’à devenir l’arbre que nous connaissons aujourd’hui.
Un arbre mystérieux pour la botanique

Longtemps incapables de définir l’espèce à laquelle appartient l’Arbre de vie, les botanistes semblent d’accord pour affirmer qu’il s’agit d’un Prosopis juliflora, un arbre originaire du continent américain et plus particulièrement du Mexique et des Caraïbes ! Des arbres reconnus pour posséder des racines incroyablement longues et qui puisent très loin sous la surface leur eau vitale…  Mais sa présence dans le pays en 1583 est encore une fois un mystère !

http://www.especes-menacees.fr/le-saviez-vous/au-bahrein-decouvrez-les-mysteres-de-arbre-de-vie/

  Merci Mili . C'est un message intéressant et instructif.

le Chêne Ange (Angel Oak) en Caroline du Sud. Un arbre extraordinaire âgé de 1500 ans, haut de 20 mètres et dont la plus longue branche mesure 57 mètres.

Certains ont des aspects bien particulier comme celui-ci :

 Oups je prends le train en marche ! Merci pour ces magnifiques photos ! les arbres m'ont toujours fascinée par leur mystère et l'énergie qu'ils dégagent...



 

Les arbres ont beaucoup d’avantages, ils permettent :

de se protéger du vent, du bruit et de la chaleur,
ils sont synonymes de biodiversité,
de lutter contre l’érosion et améliorer la qualité de l’eau,
ils purifient l’air et absorbent le CO2.

Et ce n’est qu’une partie de tout ce que les arbres nous apportent. Des études ont même montré qu’une bonne balade en forêts favorise les défenses immunitaires (Li, 2010) et aide à gérer le stress (Bunn-Jin Park et al., 2009).

https://news.all4trees.org/oui-argent-pousse-bien-arbres/


Les arbres et leurs bienfaits

Les arbres sont une richesse inestimable qui contribue de plusieurs façons à améliorer la qualité de vie en milieu urbain. En effet, un arbre absorbe les polluants atmosphériques, le bruit et les eaux de pluie, tout en diminuant le ruissellement dans les égouts. De plus, l’arbre est le meilleur outil pour lutter contre le phénomène des îlots de chaleur en milieu urbain puisque l’ombre qu’il procure réduit la température ambiante.

Mais ce n’est pas tout ! En plus d’améliorer le paysage, les arbres abritent plusieurs espèces fauniques et permettent ainsi une plus grande biodiversité en ville. Pour en apprendre davantage sur les bienfaits de l’arbre en ville, téléchargez ce document du Conseil de l’industrie forestière du Québec : Les rôles de l’arbre en ville.

Si vous songez à planter un arbre, consultez la section Le bon arbre au bon endroit ou contactez-nous, nous serons ravis de vous accompagner dans ce projet.
http://www.ecoquartiersaintleonard.org/les-arbres-et-leurs-bienfaits/

Une maman koala apprend à son petit à monter à l'arbre

Merci Josy et Dania

J'ai trouvé ces photos sur le net et elles m'ont interpelée par la force sereine de vie qui s'en dégage, alors je partage :

Merci Mili , C'est magnifique  cette sérénité et cette paix qui se dégagent de ces photos ...

Pour continuer sur ce mystérieux Arbre de Vie !

http://archeorient.hypotheses.org/3377

Merci pour les photos et l'article bien détaillé, intéressant.

Difficile d'imaginer qu'il ne s'agisse que d'un seul arbre !



Pando : Le plus gros et le plus vieil être vivant du monde ?
27 octobre 2014 / David

Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un individu étrange que certains n’hésitent pas à considérer comme le plus gros et le plus vieil être encore vivant sur Terre. Non, je ne vous parle pas d’un humain, ni même d’un improbable animal.

C’est tout simplement un arbre.

L’intéressé se trouve dans une forêt de l’Utah aux États-Unis, et appartient à l’espèce dite des peupliers faux-trembles. Et ce qui fait sa particularité, c’est qu’il est constitué de près de 40 000 troncs répartis sur 44 hectares. On lui a d’ailleurs donné le petit nom de « Pando », ce qui signifie « Je m’étends » en latin.

Alors là vous allez me dire : « s’il a 40 000 troncs, ça fait 40 000 arbres, patate ! » Eh bien non, car tous ces troncs forment ce qu’on appelle une colonie clonale : ils sont tous reliés entre eux, et sont des clones les uns des autres.

Comment est-ce possible ? Il faut savoir que les plantes pratiquent deux types de reproduction assez distincts. La première, c’est la reproduction sexuée classique (un papa, une maman, des fleurs, des graines, tout ça…). Mais ça n’est pas la seule manière de faire.

Sous certaines conditions les plantes peuvent aussi pratiquer une forme de reproduction asexuée appelée multiplication végétative. Au lieu de donner naissance à un nouvel individu (comme le fait la reproduction sexuée), elle crée des clones possédant tous le même patrimoine génétique. Rien de très incroyable là-dedans, c’est tout simplement aussi ce qui se passe quand les jardiniers font du bouturage.

Dans le cas de Pando, les racines de chacun de ses troncs s’étendent sous terre, et peuvent ressortir pour donner naissance à un nouveau tronc. C’est ainsi que les 40 000 troncs qui le composent sont tous connectés entre eux par un gigantesque ensemble sous-terrain de racines. Le total pèse environ 6000 tonnes, et font de Pando l’organisme vivant le plus lourd que l’on connaisse.

Si les conditions sont favorables, ce petit jeu de clonage peut durer assez longtemps et conférer à Pando une quasi-immortalité ! Chaque tronc n’aura qu’une durée de vie d’une grosse centaine d’années, mais tant que de nouveaux troncs sont créés, on peut considérer que c’est le même organisme dont il s’agit. Toutefois puisque les troncs disparaissent et sont remplacés, on ne peut pas utiliser le comptage des anneaux pour estimer l’âge total de Pando.

Le chiffre qui revient le plus souvent est d’environ 80 000 ans, mais on ne dispose pas vraiment de méthode fiable pour cette estimation. Certains affirment même qu’il pourrait être vieux d’un million d’années ! En tout cas Pando ne se reproduit plus que par multiplication végétative, et il se pourrait que sa dernière floraison — et donc sa dernière reproduction sexuée — ait eu lieu il y a plus de 10 000 ans.

https://sciencetonnante.wordpress.com/2014/10/27/pando-le-plus-gros-et-le-plus-vieil-etre-vivant-du-monde/

Le sequoia, parmi les arbres les plus hauts du monde.

Et maintenant l'arbre le plus petit : la sauge herbacée
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salix_herbacea

  Pour tous ces jolis arbres.  
 Que la nature est belle et  merveilleusement faite.



Le flamboyant, originaire de Madagascar, est très courant dans les Antilles. C'est un arbre décoratif, qui peut facilement atteindre 10 mètres de hauteur, si les conditions sont favorables. Le tronc est lisse et de couleur grisâtre. Le houppier forme un spectaculaire parasol. Les grandes feuilles vert clair sont bipennées, donnant du mouvement à cette masse imposante. Dans son île d'origine, le feuillage disparaît pendant la saison sèche pour réapparaître avec le retour de la saison des pluies.
En savoir plus sur https://www.aujardin.info/plantes/flamboyant.php#YRGbQ3mmGrUhhFq3.99

Merci Maryca, on croirait une simple petite plante lol
Merci Dania, il est magnifique ce flamboyant




Cet article est tiré du dernier numéro de la Garance Voyageuse http://www.garancevoyageuse.org/
Le dragonnier (Dracaena draco, Dracaenaceae) , espèce endémique de la Macaronésie(1), est un arbre mythique à plus d’un titre. D’abord par son nom scientifique, doublement évocateur de son origine légendaire. En effet, Dracaena est issu du grec drakaira, désignant le dragon femelle, et draco est le nom latin du dragon. Le dragonnier serait né du sang répandu par Ladon, le dragon à cent têtes, terrassé par Hercule au cours de l’un de ses célèbres travaux. Ce monstre avait la charge de garder l’entrée du jardin des Hespérides, lieu situé sur un archipel considéré par les Anciens comme étant le « limite » ouest du monde et qui correspondrait aux actuelles îles Canaries. Mais la base de cette origine fantastique et de ce nom (pour le moins bizarre pour une plante) vient des particularités de sa sève, une résine qui s’oxyde et sèche à l’air libre en prenant une teinte rouge sang. Une couleur animale, inattendue chez le végétal, et qui lui valut d’être créditée de pouvoirs mystérieux par les alchimistes. Plus prosaïquement, cette gomme incarnate, baptisée « sang-dragon », était considérée comme une panacée par les Guanches, premiers habitants des îles Canaries.

Outre son usage officinal, la résine était aussi utilisée au cours de l’embaumement des morts. Introduite en Europe puis en Asie par des navigateurs vénitiens, elle fut utilisée dans différents domaines : en médecine pour ses fonctions hémostatiques et cicatrisantes, comme matière colorante dans la fabrication de fards ou de teintures. Les Chinois s’en servaient pour laquer leurs meubles et les luthiers pour vernir leurs instruments de musique. Le sang-dragon figure parmi les ingrédients du « caustique arsenical », préparation réalisée par le frère Cosme (chirurgien du 18ème siècle) pour traiter les affections cancéreuses. Ces propriétés tinctoriales et médicales s’expliquent par la composition de la sève du dragonnier : elle contient des pigments proches des anthocyanes(2) (dracorubine) et des saponines stéroïdes(3) (draconines) dont des analyses récentes ont mis en évidence les pouvoirs anticancéreux.
L’autre aspect mythique du dragonnier tire sa source de sa morphologie et de sa longévité.

Cette monocotylédone, proche des Liliacées, a un développement très lent. D’abord monocaule(4), la plante se ramifie, de façon dichotomique(5), seulement après sa première floraison qui n’apparaît pas qu’au bout d’une dizaine d’années. Cette croissance particulière se poursuit ensuite et finit par donner un arbre évoquant un parasol hérissé de touffes de longues feuilles pointues. Plusieurs représentants vénérables de cette espèce ont marqué leur temps. Faisant escale à Tenerife, le naturaliste Humboldt s’extasia devant le « dragon d’Orotava », célèbre et majestueux exemplaire de Dracaena draco, considéré à l’époque comme étant le plus vieil arbre du monde. Malheureusements, un ouragan l’abattit en 1802.


Aujourd’hui, c’est dans le jardin d’Icod de los Vinos que se trouve le vétéran des dragonnier : un géant de 20m de hauteur, 15m de circonférence et dont l’âge vénérable est estimé, suivant les auteurs, de 400 à plus de 3000ans. Cet intervalle d’incertitude important s’explique par le fait que le dragonnier est une monocotylédone qui ne fabrique donc pas de véritable bois avec des cernes annuels. Quel que soit sont âge véritable, « El Drago milenario » (surnom donné par les habitants) est une relique de la population originelle de dragonniers, arbres légendaires dont la célébrité entraîna leur exploitation irraisonnée et leur quasi-disparition à l’état sauvage.

(1) Macaronésie : région biogéographique regroupant Madère et les îles Canaries, Selvagens, des Açores, du Cap-Vert. Elle comporte aussi une enclave marocaine depuis la découverte d’une sous-espèce de Dracaena draco dans cette région il y a 10 ans.

(2) anthocyanes : du grec anthos « fleur » et kuanos « bleu », pigments végétaux responsables de coloration allant du rouge au bleu.

(3) saponines stéroïdes : combinaison chimique végétales d’un sucre et d’un lipide (stéroïde), et servant de substances défensives pour la plante.

(4) monocaule : du latin caulis « tige », plante à une seule tige, non ramifiée

(5) dichotomique : ramification d’une plante par bifurcation

http://plantes-couleurs.over-blog.net/article-15508806.html