Une nouvelle étude affirme que l’univers est entièrement plat[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Des chercheurs de l’Université de Portsmouth, en Angleterre, viennent de publier une nouvelle étude remettant en question la forme de notre univers. En se basant sur une nouvelle méthode mesurant les effets de l’énergie noire sur l’expansion de l’univers, ils assurent que notre univers est plat, et non sphérique.
Notre univers est-il plat ou sphérique ? Cette question vertigineuse fait débat parmi les cosmologistes.
Une nouvelle étude, publiée début juin, y apporte pourtant une réponse tranchée : la forme de l’univers est totalement… plate.
La recherche a été dirigée par l’Université de Portsmouth, en Angleterre, et publiée dans la revue scientifique « Physical Review Letters ».
Résultats très précis
Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs de l’Institut de cosmologie et de gravitation ont eu recours à une nouvelle méthode.
Elle est basée sur l’étude conjointe des vides cosmiques d’une part (des zones de faible densité contenant très peu ou pas de galaxies), et des oscillations acoustiques des baryons d’autre part (BAO : l’empreinte d’ondes sonores qui remontent au tout début de l’univers).
Cette combinaison leur a permis de mesurer les effets directs de l’énergie sombre qui entraînent l’expansion accélérée de l’Univers.
Des millions de galaxies et des milliards d’années étudiés
Cette dernière recherche britannique se base sur les données de plus d’un million de galaxies, récoltées durant plus d’une décennie. Les résultats, d’une précision sans précédent, confirment donc le modèle d’un univers spatialement plat.
Les recherches antérieures se basaient, elles, sur l’observation des supernovae (étoiles explosives) pour mesurer les effets de l’énergie noire.
« Ce nouveau résultat nous montre à quel point les études sur les galaxies sont puissantes pour déterminer la façon dont l’énergie noire a évolué au cours du dernier milliard d’années », pointe l’auteur principal de l’étude, le Dr Seshadri Nadathur dans le magazine SciTechDaily.
D’autres avancées
« Nous faisons des mesures très précises maintenant et les données vont encore s’améliorer avec de nouvelles recherches qui seront mises en ligne très bientôt », conclut le chercheur.
Ces derniers travaux ont en outre permis de donner une nouvelle mesure, plus précise, de la constante de Hubble, dont la valeur a récemment fait débat entre les astronomes.
Leur mesure se rapproche davantage de celle obtenue grâce aux données du satellite Planck, soit une valeur de 67,4.
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