[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Théo, 16 ans, propose ses moutons pour tondre votre pelouseL'éco-pâturage séduit de plus en plus, à commencer par Théo, qui, à seulement 16 ans, vient de monter son entreprise dans le domaine.
Il n’y a pas d’âge pour devenir entrepreneur. La preuve avec Théo, un lycéen de 16 ans qui vit en Seine-et-Marne et dirige une société d’éco-pâturages depuis le mois de mars.
Une tonte écolo et économe
Avec sa soixantaine de moutons, ses deux chèvres et huit poneys, Théo propose aux collectivités locales et aux entreprises d’entretenir leurs espaces verts de façon écologique et économique, mais aussi aux particuliers d’adopter un animal pour la tonte de leur jardin. C’est ce qu’on appelle l’éco-pâturage, une technique ancestrale remise au goût du jour depuis quelques années et qui permet un retour de la biodiversité et une fertilisation naturelle des sols.
Il y a un an le jeune garçon réalisait un stage d’été dans une entreprise du même type. « J’ai adoré cette expérience. Cinq mois plus tard, j’ai acheté mes quatre premiers moutons et une brebis » confie-t-il au Parisien. Pour des raisons légales, il demande à son amie Charlène, 28 ans, de se déclarer chef d’entreprise, mais pour le reste, le lycéen assure.
Berger et lycéen
Installée à Grisy-Suisnes (Seine-et-Marne), l’entreprise « Equi’patûre » se présente comme une alternative à l’utilisation de produits chimiques. Si elle n’est pas encore rentable, elle compte déjà des clients dans trois départements, prometteur pour le jeune entrepreneur qui passera cette année son bac. Une double vie qui ne semble pas lui poser problème puisque confie-t-il au journal :
« Mes profs sont très compréhensifs, je peux répondre au téléphone en classe lorsqu’un client m’appelle. (…) Cette année, mon lycée envisage même de louer plusieurs moutons. »
Comment cela se passe ? Pour commencer, les « bergers » se rendent chez les clients afin d’établir un devis et étudier l’environnement où seront installées les bêtes. Le but est de s’assurer qu’il n’y ait pas de plantes nocives ou de risques que l’enclos soit ouvert. Au final, le budget s’élève à 30 euros par mois et par mouton, plus les frais de déplacement et l’achat de clôture.
Mais au-delà des aspects écologiques et économiques, le jeune homme rappelle sur son site internet que c’est aussi un projet fédérateur, tant les animaux permettent de rassembler les riverains !
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